Petite frayeur

Mon premier trimestre n'est pas de tout repos. [Attention détail pas glams à venir]
Une semaine et demi à peu près après mon écho j'ai eu des saignements que j'ai découverts au boulot en fin de matinée. La panique m'a envahie, ce sang ça ne pouvait pas être possible. J'ai essayé de me dire, encore un coup pour rien, une nouvelle fausse couche. L’histoire se reproduisait…

Vite les larmes sont montées, je me suis enfermée dans mon bureau et j'ai appelé ma gynéco pour voir si elle pouvait me prendre entre deux rendez-vous. La secrétaire m'a donné un rendez-vous et m'a gentiment dit de respirer et de ne pas paniquer.

J'ai partagé mon angoisse avec ma collègue de boulot d'amour, la même qui m'avait accompagné pour mon curetage. Elle a posé son après-midi sans hésitation pour m'accompagner. Quand j'ai vu dans quel état ces saignements m'avaient mise je me suis dit que malgré tout ce que l'on peut savoir ou se dire, on s'attache au-delà de la raison à ses petits bébé en devenir. J'y tenais plus que je ne voulais l'admettre.

J'ai échangé quelques textos réconfortants avec l'homme et je suis partie à mon rendez-vous. Heureusement la gynéco m'a vite rassuré. TOUT-VA-BIEN m'a-t-elle dit ; quel soulagement et quelle joie. Et cerise sur gâteau sa super collègue d'amour a pu voir le cœur de la cacahuète.

Je me suis sentie un peu bête du coup d'avoir paniqué pour "rien". J’ai donc demandé à ma gynéco quand est-ce qu'il fallait que je m'inquiète et que je vienne la voir. Et là j'ai eu la réponse que j'attendais inconsciemment et qui m'a enlevé un poids. Elle m'a dit, vous venez me voir dès que vous avez une angoisse dès que pour vous il y a quelque chose qui cloche. D'entendre ça, d'avoir cette porte ouverte en cas de problème m'a beaucoup fait de bien et beaucoup calmée.

Si j'ai un conseil à donner aux femmes en début de grossesse ou en période d’essais c’est de bien choisir votre gynéco car je trouve la mienne géniale et j'ai trop entendu d'histoire de femmes dont on s'est "moqué" à la moindre inquiétude.

Bref, cacahuète commence déjà à jouer avec mes nerfs et j’attends avec impatience notre prochaine rencontre.