samedi 19 octobre 2013

Curetage à l’hôpital...

Lundi, je me suis rendue à l’hôpital pour mon curetage. Je ne partais pas rassurée parce que j'avais lu beaucoup de chose sur l'accueil pas toujours très "délicat" et malheureusement je n'ai pas échappée au phénomène.

Je suis arrivée à l’hôpital à 8h30 comme demandé par ma gynéco. Je me suis (heureusement) rendu à l’hôpital avec une amie qui avait posé sa journée pour venir me soutenir.

La première secrétaire que j'ai vu pour m'enregistrer n'a pas compris pourquoi je venais et ne trouvant pas mon dossier, elle n'a rien trouvé de mieux que de m’envoyer au secrétariat du planning familial. Une fois arrivée au secrétariat du planning familiale, une secrétaire/ infirmière plus âgée me demande pourquoi j'attend. Je dois lui expliquer ma situation dans le couloir devant les autres personnes qui attendaient. Elle me fait comprendre que le planning familial ne me concerne pas car je ne viens pas pour une IVG. Je me fais limite jetée parce que j'ai mon dossier avec moi. Je lui explique que j'ai fait exactement ce que ma gynécologue m'a demandé et elle me renvoie vers la première secrétaire.

Au passage, je plains vraiment les jeunes qui viennent pour des IVG parce que l'accueil n'a pas l'air d’être très folichon.

Après l'étape secrétariat, on m'oriente vers le service gynécologie, là après quelques formalités on m'explique que malheureusement il n'y a plus de place ne gynéco et que l'on va devoir me mettre dans une chambre en maternité. Ça m'a foutu un sacré coup au moral mais heureusement les infirmières du services semblait être vraiment désolée de ce changement.

On m'installe donc dans ma chambre, je rencontre l'anesthésiste, je me change et j'attends que l'on vienne me chercher. Les personnes qui viennent me chercher sont agréable et rassurantes. La procédure se fait sous anesthésie générale (à mon grand soulagement) et je retourne dans ma chambre 2h environ après. On me donne un collation et on attend que j’émerge complètement pour me laisser sortir.

Une interne viens me voir pour me faire une ordonnance et elle a terminée la journée en beauté. En effet, elle insiste sur le fait qu'elle veut me prescrire un moyen de contraception. Je ne comprends pas pourquoi et insiste que le fait que je n'en veux pas. On parle quelques minutes jusqu'à ce que je comprenne qu'elle a cru que j'étais venu pour un avortement. Elle ne s'excuse pas pour sa maladresse et me prescrit des antidouleurs.

Je suis sortie vers 16h fatiguée mais soulagée que ce soit terminé... Mon amie me reconduit chez moi après être d'abord passé à la pharmacie. Je la remercie un milliard de fois. Je suis encore sous le coup de l’anesthésie et passe la soirée à somnoler.

Sur le moment, je ne ressent pas grand chose, surement à cause de la fatigue. Mais mes émotions m'ont joué des tours les jours suivants et je me remets (psychologiquement surtout) doucement de l'intervention.

Bref, on m'a fait un curetage...

mercredi 9 octobre 2013

Fausse couche...

Aujourd'hui, j'ai eu mon premier rendez vous de suivi de grossesse, à 10SA. Et là, la nouvelle est tombée... L'embryon de s'est pas développé, il faut faire un curetage...

J'avais pourtant essayé de me préparer à toutes les possibilités. Et quand j'y pensais, je me disais que ce ne serait pas un problème, que "ça arrive"... J'avais même l'impression d'être trop détachée.
Je crois que me suis bien menti, parce que à l'annonce de la nouvelle j'ai ressentie une très grosse tristesse.

Heureusement la gynécologue que je voyais pour la première fois a été très compréhensive et agréable. j'avais vraiment peur du docteur froid et distant qui voit ça tous les jours mais non elle a été compréhensive sans trop en faire non plus. Elle m'a dit que ça allait aller, qu'il fallait reprendre tout normalement après le curetage et essayer encore...

L'homme quant à lui a été merveilleux, il a trouvé les mots pour me rassurer et a été compréhensif face à me larmes alors que d'habitude il est totalement perdu quand je pleure.

J'ai rendez vous pour le curetage lundi et c'est ma gyneco qui va me le faire, ça me rassure de savoir qu'elle sera là...

Je sais que je serai maman un jour est ça m'aide à me sentir mieux. J'espère que ce blog m'aidera à extérioriser mes sentiments parce que je ne sais pas vers qui me tourner...

Bref, je suis triste aujourd'hui...


mardi 8 octobre 2013

3 mois INTERMINABLES !!!

Quand je suis tombée enceinte, il était clair pour moi que je partagerais la nouvelle qu'avec ma moitié et uniquement ma moitié (pendant les 3 mois critiques). Cependant, la mise en pratique a été plus difficile que prévu...

J'ai déjà expliqué un peu précédemment que la peur de la fausse couche été présente dans mon esprit et je me sentait pas assez forte mentale pour affronter le regard des autres dans ce cas. Je n'ai pas envie de faire pitié, ou de devoir en parler etc. J'avais peur aussi de susciter la tristesse ou l'inquiétude chez mes proches. J'ai récemment vu un Vlog ou une jeune maman expliquais qu'après une première fausse couche elle avait au contraire ressentie l'envie d'extérioriser sa grossesse, qu'elle avait envie que son bébé laisse une trace de son existence aussi courte soit elle... Je respecte ce choix et je l'admire même mais ça n'aurait pas pu être le mien.

Cet article n'a pas pour but d’être triste, bien au contraire, j'essaie d'être positive et je suis complètement heureuse d'avoir la chance d'être enceinte mais ne pas pouvoir le partager a un petit coté paradoxale et frustrant.

J'ai envie d'en parler à ma mère, de lui parler de mes inquiétudes et projets liés à cette grossesse. j'ai envie d'expliquait à me collègues de boulot que si je suis si fatiguée c'est pas parce que je suis constamment malade mais parce que un petit bout fait fait son nid à l'intérieur de moi. J'ai aussi envie de dire à la terre entière que je suis enceinte que ça m'angoisse un peu mais que globalement je suis sur un nuage...

Je suis aussi d'une nature plutôt spontanée et très mauvaise menteuse alors j'ai l'impression au cours de discussion et échanges avec des collègues ou amis que je ne peux pas m'exprimer librement, que je laisse une partie de moi à la maison... En plus de l'attente du passage des trois mois fatidiques, il faut que je me "cache"...

Bref, ces trois mois vont être longs... très longs...




lundi 7 octobre 2013

Je suis un cliché

En décidant d'avoir un enfant avec l'homme j’avais en tête "la grossesse épanouie"... MENSONGE!
Je ne suis que dans mon premier trimestre de grossesse mais les symptômes sont bien là...

Moi qui pensait que je tiendrai de ma mère... Elle a eu trois grossesse toujours très facile mais avec des accouchements longs et douloureux (d'autant plus qu'elle a toujours refusé les péridurale; Ma mère ce héros...). Enfin, espérons que je tienne pas d'elle du coup et que mon accouchement sera facile et rapide ( j'ai le droit de rêver!!).

Tout ça pour dire que j'ai l'impression d'être un cliché ambulant: nausées toute la journée, Fatigue extrême, douleur à la poitrine.... Tout ça complété par des symptômes inattendus: mal au ventre une fois sur deux quand j'éternue, essoufflée au moindre effort (ça promet quand on habite au 3ème sans ascenseur) et beaucoup de rots (oui je sais très glam).

Sinon pour l'anecdote marrante et pour continuer dans les clichés: j'ai des envies de femme enceinte: tomates cerises et cornichons...

Le plus dur dans tout ça, c'est de faire comme si tout était normal au boulot ou avec les proches. C'est dur de garder le secret et très frustrant...

Bref, je suis un cliché...

lundi 30 septembre 2013

Que dire à quelqu'un qui a fait une fausse couche?

C’est une question que je me suis posée et pour laquelle je n'ai pas trouvé de réponse.

J'ai récemment eu une amie qui a fait deux fausses couches. La première il y a un peu plus d'un an. Elle avait annoncé sa grossesse à tout le monde et en parlait beaucoup sur Facebook. Malheureusement après 8 semaines de grossesse elle a fait une fausse couche qu'elle a dû forcément annoncé sur Facebook.

Elle a ensuite fait des essais bébé pendants des mois et elle a du subir une opération sensée améliorer ses chances de concevoir.

Un an et quelques mois après sa première fausse couche, elle tombe à nouveau enceinte. Soucieuse de cette fois attendre le cap symbolique des 3 mois, elle annonces sa grossesse à quelques proches (moi y compris). Elle m'annonce cela par mail car nous vivons malheureusement à plusieurs millier de kilomètres l'une de l'autre. Comme la première fois je la félicite et me réjouis de la nouvelle. Quelques semaines plus tard elle m'informe d'une nouvelle fausse couche.

J'ai été un peu tétanisée par la nouvelle, je me suis sentie très triste pour elle et démunie. Que pourrais-je possiblement dire qui pourrait ne serait ce qu'un petit peu lui remonter le moral? Je n'ai pas réussi a trouver de réponse et j'ai mis plusieurs jours à lui répondre.

Elle avait l'air de son coté de prendre la chose avec beaucoup de philosophie se raccrochant à la religion. Je me suis demandé à ce moment la, à quoi je pourrais me raccrocher moi même dans un moment pareil?!

Quelques jours plus tard, je lui envoie un message lui disant que je partage sa peine, que je suis là si elle a besoin d'en parler, je lui dis aussi que j'admire l'aplomb avec lequel elle appréhende l’événement.
Mais je suis loin et ça me tue; et si c'était juste une façade? Et si elle avait besoin d'une amie à qui se confier?

Quelques jours après l'annonce de sa deuxième fausse couche, j'apprenais ma grossesse. Je peux vous dire que ça m'a fait avoir une perspective complètement différente sur ma grossesse et c'est aussi ce qui explique mes réactions décrites dans mes articles précédents.

Je ne suis pas devenue parano non plus mais je préfère être pudique; seul mon mari est au courant et ça restera ainsi pendant 3 mois...

Je suis preneuse de tout conseil pour soutenir mon amie. Avez vous déjà été confronté(e)s à ce type de situation? Comment avez vous réagit?

vendredi 27 septembre 2013

L'annonce de ma grossesse à ma moitié

Quand on décide de faire un enfant, de tomber enceinte on s'imagine tout un tas de scénarios pour annoncer sa grossesse à sa moitié et ensuite à sa famille. 

Cependant quand j'ai appris la nouvelle, je n'ai pas eu envie de faire quoi que ce soit de spécial mais juste de partager la nouvelle avec l'homme. Je pense qu'une part de moi ne voulait pas rendre l'annonce trop cérémonieuse ou trop riche en émotion de peur que la grossesse se termine plus tôt que prévu et peut être aussi parce que j'avais du mal à réaliser ce qui se passait.

L'homme est donc rentrer à la maison après le boulot et j'ai attendu qu'il se mette à l'aise. Ensuite ça s'est passé à peu près comme ça:
- "mon amour, j'ai eu les résultats de ma prise de sang
-Et?
- Je suis enceinte, si tout se passe bien nous aurons un bébé dans neuf mois!
-Quoi?
- Je suis en-cein-te!
- Tu es sure?
- Oui, du moins c'est ce que dit la prise de sang.
- Et c'est fiable?
- Oui plutôt!
- Félicitation mon amour"

Sa réaction est modérée mais ça me rassure notamment par rapport aux raison mentionnées précédemment. Il m'a ensuite pris dans ses bras, serré fort et tendrement. Exactement ce dont j'avais besoin.
Je l'aime mon homme...

jeudi 26 septembre 2013

Comment j'ai appris que j'étais enceinte

Ce jour la, je boucle mes affaires au boulot 30 minutes plus tôt. Je suis quelque peu impatiente.

J'arrive au laboratoire ou j'ai fait ma prise de sang:
- Bonjour, je suis Mme xxxxxx, je viens chercher les résultats de mes analyses
- Tenez les voilà (elle me tend une enveloppe). Bonne fin de journée
- Au revoir...

Et là je reste bête; "elle ne va pas m'expliquer ce qui est inscrit? Et si je ne comprends pas???"

Je n'ose cependant pas lui demander de m'expliquer et je file dans ma voiture pour ouvrir l'enveloppe en question. Voilà ce que j'y découvre:

Bizarrement, en regardant les résultats je deviens un peu bête. il me faut 5 minutes pour comprendre que c'est positif! JE SUIS ENCEINTE!

Après il me faut 5 minutes de plus pour comprendre que je rentre dans les 4 semaines "d'aménorrhée" et non 4 semaines de grossesse. Parce que au départ ne lisant entre les lignes j'ai cru 4 semaines de grossesse ce qui n'était pas possible...

Bref, je comprends que je suis enceinte. Je suis aux anges et j'ai hâte de le dire à l'homme...

mardi 24 septembre 2013

La prise de sang

Après l'épisode des 2 tests de grossesse la prise de sang semble être la solution.

J'essaie cependant de ne pas me précipiter. Bien entendu, j'ai hâte de connaitre le verdict mais enceinte ou pas quelques jours ne feront pas de différence.

En attendant, les "nausées du soir" continuent et l'espoir grandit malgré moi.

J'appelle donc mon médecin traitant pour prendre rendez vous. Bien entendu le cabinet est débordé et n'étant disponible qu'après le travail ou entre midi et deux, je prend mon mal en patience.

Je me suis bien rendu compte que mon impatience n'était pas raisonnable. J'avais l'impression d’être un enfant qui sait que Noël approchait mais ne connait pas la date exacte et qui de surcroît n'est pas sûr de trouver des cadeaux sous le sapin. La torture quoi...

En écrivant cela je me rend compte du dédoublement de personnalité dont j'ai pu faire preuve. D'un coté à vouloir avoir, ou plutôt savoir, tout, tout de suite et de l'autre mon coté raisonnable: pas besoins de se précipiter, si tu es enceinte quelques jours n'y changeront rien et si ça se trouve tes règles vont arriver ce soir ou demain.

Tout ça pour dire (ou plutôt écrire) que j'ai finalement pris rendez vous deux interminables jours plus tard.
Lors de ma visite chez le médecin, je lui explique ma situation et elle commence à me parler comme si j'étais enceinte, comme si elle était sure que la prise de sang serait positive. Je dois avouer que je n'ai pas trop aimer cette réaction. En effet, je lui en voulait de me donner de l'espoir, et si je n'était pas enceinte? Bien sur ce ne serait pas la fin du monde, mais bon...

Elle me pose aussi tout un tas de questions qui me font culpabiliser. Elle me demande, entre autre,  si je prends bien des vitamines (b9), car j'ai surement dû me renseigner à ce sujet... Et bien non... Enfin, je pense néanmoins qu'elle a été très pro et agréables mais mes hormones ont dû me jouer des tours à ce moment là...

Bref, je repars avec mon ordonnance en main pour tester, entre autre, l'hormone de grossesse et la toxoplasmose. J'essaie encore une fois de ne pas me précipiter et je décide de me rendre au labo le lendemain matin avant d'aller bosser.

Au labo tout ce passe bien mais très vite et une fois encore on me parle comme si j'étais déjà enceinte; je me convaincs que c'est un bon "signe" et on m'indique que je pourrais venir le soir même chercher mes résultats...

De son coté, l'homme est au courant mais ne pose pas trop de questions et j'en suis bien contente. Ça m'évite de psychoter, je me demande cependant ce qu'il en pense. J'ai aussi un peu l'impression (et le besoin) d’être "seule avec moi même" et qu'il est plus simple que je gère la chose seule.

Une journée de boulot et je serai fixée.

lundi 23 septembre 2013

Enceinte ou pas enceinte?

Bonjour à tous,

La découverte de ma grossesse n'a pas été de tout repos.

Quelques jours après ma supposée ovulation j'ai été bien "barbouillée". Au début la grossesse était loin de mes pensées. J'ai du manger un truc pas frais ça va passer... Ne pensant pas pouvoir avoir des symptômes si tôt, j'essaie de relativiser...

Cependant les nausées n'ont fait que s’amplifier. Après quelques jours "malade", l'idée de la grossesse commence à naître dans mon esprit. Cependant je ne veux pas me faire de faux espoirs. Puis les femmes enceintes ont des nausées "matinales" et pour moi elles commencent le soir...

J'essaie tant bien que mal de ne rien espérer et d'attendre la date de mes règles avant de faire un test. Dès le premier jour de retard je fais un test au matin.

Et là... confusion totale; Je pensais être fixée mais le test n’est pas clair. Il semble être positif mais est beaucoup trop clair à mon gout...

Bien entendu, je ne peux en parler à personne, c'est trop personnel et je ne veux pas faire de fausse joie à mes proches. Je vais donc réveiller l'homme, hihi... Il faut dire qu'il ne comprends pas trop ce que je lui raconte: "mon amour, je crois que je suis enceinte, enfin je sais pas, j'ai fait un test mais il est pas super clair". Lui fidèle à lui même me dit: "il doit être positif mais si il ne l'est pas c'est pas grave..."

Il est complètement détachée par rapport à tout ça... Je pense qu'il ne réalise pas trop.. Enfin faut dire que je l'ai pris au saut du lit.

Enfin, moi je suis toujours pas fixée dans tout ça; JE VEUX SAVOIR!

Je décide donc de faire un autre test deux jours plus tard en espérant qu'il sera plus clair. Mais à mon grand désespoir, il est encore plus pale que le précédent...

C'est décidé... Je prends rendez vous chez le médecin pour faire une prise de sang...